Érotisme. Lorsque la presse francophone en Thaïlande se dévergonde !

Vague de chaleur cet été dans la presse francophone en Thaïlande ! Kohlidays, le guide de Koh¹ Samui, a-t-il agi pertinemment ? Car en publiant son dossier intitulé Sexe à Koh Samui : on vous dit tout !, il a mis le feu aux poudres ! Et c’est peu dire… Deux mois plus tard, en juin, Le Petit Journal, dans son édition siamoise, y est également allé de son article sur l’art érotique dans toutes ses positions. Tout un programme ! Et c’était sans compter sur l’ancêtre des magazines francophones, Gavroche, qui, dans son édition de juin, consacrait un long article à la nouvelle vague érotique au Siam… Nous oubliions dans cette recension le plus récent des magazines francophones, Latitudes ! Dans son édition estivale, il s’est rendu au Jardin Érotique de Chiang Mai… Le démon de midi a-t-il frappé les rédactions francophones ici en Thaïlande ? On fait le point.

Kohlidays – Dossier Sexe à Koh Samui : on vous dit tout!

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Celles et ceux qui connaissent les Guides Kohlidays savent que c’est là une importante source d’informations pratiques, en français qui plus est, sur cette île du golfe de Thaïlande. Ils avaient été parmi les premiers à croire en l’iPad et nous nous souvenons d’avoir naguère fort apprécié leur application pionnière. Que ce soit pour préparer votre voyage ou pour profiter des loisirs une fois sur place, Kohlidays vous apporte moult informations. La société exerce également comme agence immobilière et agence de voyage. Son dynamisme se reflète dans l’animation de sa page Facebook. Le blog est lui aussi des plus actifs; il compte plus de 300 articles pour le plaisir de découvrir la vie locale.

Et c’est justement ce canal qui a défrayé la chronique ! L’article s’intitule Sexe à Koh Samui : on vous dit tout ! Avec comme premier titre L’île de tous les possibles. Avouons que cela est aguichant, comme le sont les demoiselles illustrant l’article.

Kohlidays Photo FB
© Facebook – Kohlidays

Les mœurs thaïlandaises sont très particulières et parfois contradictoires. Vues au travers du prisme de la morale judéo-chrétienne occidentale, elles peuvent apparaître, parfois, comme libertines et immorales. La sexualité des Thaïs (bien qu’extrêmement pudiques et réservés) répond à de nombreux paradoxes, mais aussi à toutes sortes de valeurs et d’interdits issus, entre autre, du bouddhisme, et régie par des règles traditionnelles d’une société particulièrement hiérarchisée. Il n’en reste pas moins que le Pays du Sourire, pour une multitude de voyageurs, demeure le fief du tourisme sexuel. Grave erreur ! En effet, il serait particulièrement réducteur de résumer le Royaume à cette image galvaudée, rapportée par des reportages racoleurs et des vacanciers à l’affût de plaisirs charnels. A cet effet, notre dossier se veut à la fois exempt de tout moralisme et jugement. Nous proposons juste un Etat des Lieux de la vie nocturne et ses plaisirs sur Koh Samui. Bonne lecture.

Note introductive au sulfureux dossier de Kohlidays

Koh Samui est une destination familiale prisée – à juste titre. Mais l’île est aussi connue pour sa vie nocturne. Et Kohlidays dévoile ses deux quartiers chauds en donnant les adresses des bars, pubs, discothèques, beach clubs, cabarets, go go bars et autres salons de massage. De quoi ravir tous celles et ceux qui sont à la recherche d’un moment sensuel, d’un amour de vacances ou d’une relation longue durée…

Des cris d’orfraie ont été poussés par les bien-pensants (lisez donc les commentaires de la publication Facebook). Il faut dire que le ton de l’article est léger, sans répandre une quelconque culpabilité vis-à-vis des consommateurs de plaisirs charnels. Parangon du sexe tarifé ! Et qu’en plus y sont indiqués non seulement des prix indicatifs mais également les mœurs de ces endroits de luxure (de débauche, écriront d’autres). Kohlidays précise encore que quoiqu’il en soit, toutes [les prostituées] méritent le respect et l’attention qui leur sont dus.

Il va de soi que la rédaction était consciente du potentiel explosif du sujet puisqu’une note concluait son dossier : Encore une fois, il s’agit d’un Etat des Lieux de la Vie Nocturne et ses distractions sur Koh Samui. En tant que principal Guide sur l’île, nous nous devons d’apporter un maximum de renseignements sur le sujet, au même titre que nous le faisons régulièrement pour d’autres thèmes dans le but d’informer nos lecteurs qui souhaiteraient, un jour, séjourner ici. Face à la véhémence des réactions, la rédaction de Kohlidays a publié une mise au point sur sa ligne éditoriale. On vous laisse juge et vous faire votre propre opinion.

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De notre côté, sans du tout condamner cette publication, nous regrettons cependant que l’auteur de l’article n’ait pipé mot des dégâts psychologiques que cause le sexe tarifé. Qui sont certes moindres ici en Thaïlande mais bien présents tout de même (la prostitution thaïlandaise a ceci de particulier que les personnes qui s’y adonnent le font durant une durée moyenne bien moindre que la plupart des prostitué(e)s dans le monde). Ainsi, afin d’apporter un maximum de renseignements sur le sujet, il eut été intéressant de mentionner le travail des nombreuses ONG – thaïlandaises comme internationales – qui défendent les droits des travailleurs et travailleuses du sexe. On vous a par exemple déjà parlé du Can Do Bar ici à Chiang Mai, un lieu qui offre aux jeunes filles prostituées la possibilité de s’émanciper à travers des programmes d’empowerment. Ces associations réclament depuis longtemps la dépénalisation de la prostitution en Thaïlande. Changement de loi qui permettrait de mieux défendre les victimes de ce marché colossal. Un marché où certains opportunistes s’engouffrent. Ainsi, Poohers, site de réservation pour les établissements adultes, recherchaient des représentants en Thaïlande… mais il n’a pas fait long feu !

Kohlidays sur le net
Site webBlogPage Facebook
Article Sexe à Koh Samui : on vous dit tout ! (sa publication Facebook).
Mise au point de la rédaction de Kohlidays suite aux réactions suscitées.


Maison Close - Photos Montage
© Facebook – Maison Close BKK

Le Petit Journal – […] l’art érotique dans toutes ses positions

Le Petit Journal Bangkok Logo FB

Sous un titre aguicheur – Maison Close expose l’art érotique dans toutes ses positions – Le Petit Journal (édition de Bangkok, qui n’est qu’électronique) évolue sur un registre bien différent, celui de l’art, l’art érotique. Maison Close BKK. Le nom est français, le propriétaire aussi mais les œuvres exposées proviennent principalement d’artistes thaïlandais. A la fois musée, galerie d’art, bar et studio de tatouage, c’est un lieu où se côtoie religion, enfer, mort et amour…

Maison Close est un lieu unique et hybride de Bangkok. Stephen Bessac, un Français à l’origine du concept, invite à franchir la porte d’un univers habituellement caché dans lequel l’art érotique s’expose, enivre le visiteur et jette une encre nouvelle dans le quartier de Bang Rak.
Lisez la suite de l’article ci-dessous.

Maison Close BKK se veut devenir un lieu incontournable de la culture underground de Bangkok. L’établissement organise régulièrement des événements. On vous invite à y faire un saut lors de votre prochain passage à Krung Thep (c’est comme cela que les Thaïlandais appellent la ville). Bang Rak est un quartier qui se situe au sud du centre historique, non loin du fleuve Chao Phraya. Excellente occasion de visiter trois autres sites muséaux méconnus de Bangkok : le TCDC – Thailand Creative & Design Center, fer de lance du design siamois (qui dispose d’une filiale ici à Chiang Mai), le Bangkokian Museum et enfin l’Institut de l’art islamique thaïlandais. C’est là un quatuor de musées qui agrémentera votre visite de Bangkok.

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© Facebook

Le Petit Journal a également évoqué dans ce post une exposition éphémère de Myrtille Tibayrenc, agitatrice du milieu de l’art contemporain en Thaïlande. Dans le cadre du festival Bangkok Biennial, l’exposition de ses peintures inspirées d’images reflétant la violence du quotidien sur internet s’est tenue dans un lieu pour le moins insolite mais ô combien approprié pour l’érotisme que véhiculent nombre d’entre-elles : les toilettes du Bangrak Bazaar à Bangkok (entrée : 3 bahts!!) ! Une trace résiduelle sous forme d’autocollants reproduisant ses œuvres y est toujours visible. Le festival a clos ses portes fin septembre mais vous pouvez retrouver l’artiste sur son site web et sa page Facebook. Comme elle habite maintenant Chiang Mai où elle a récemment migré sa galerie d’art, on vous en reparlera tantôt…

Le Petit Journal Bangkok sur le net et sur Facebook.
Article Maison Close expose l’art érotique dans toutes ses positions.

Maison Close BKK sur Facebook (emplacement; ouvert de 15h à minuit, fermé les lundi et mardi).
TCDC – Thailand Creative & Design Center sur le web et sur Facebook (emplacement; ouvert de 10h30 à 21h, fermé le lundi).
Bangkokian Museum (พิพิธภัณฑ์ชาวบางกอก) sur Facebook (emplacement; ouvert de 10h à 16h, fermé les lundi et mardi).
Institut de l’Art Islamique Thaïlandais (สถาบันศิลปะอิสลามแห่งประเทศไทย) sur Facebook (emplacement).


Gavroche – Thaïlande : la nouvelle vague érotique

Gavroche Magazine s’y colle aussi ! L’édition du mois de juin 2018 de ce vénérable magazine papier² nous emmène dans les remous érotiques thaïlandais, à la découverte des lieux et des personnages insolites de ce renouveau.

Gavroche - La nouvelle vague érotique

On y parle de Maison Close là aussi. Mais également de l’art du bondage japonais shibari que deux Thaïlandaises pratiquent dans la Cité des Anges. Vous y découvrirez, si vous ne le connaissez pas encore, le surprenant monde des love motel dont les Thaïlandais sont friands (nous consacrerons un jour un article complet à ce sujet axé sur les hôtels de la Rose du Nord). Ou encore l’existence du The Hidden Closet, boutique érotique de Bangkok, à Thong Lo (alors que les sex-shops ne sont pas légion au royaume) ! Là-même où se situe un autre trésor de l’art érotique, le musée Kamavijitra. Plus de 2000 objets de l’art érotique asiatique vous y attendent… Le magazine revient d’ailleurs sur ce musée en vous le présentant plus en détail dans son article Kamavijitra, le premier musée privé consacré à l’art érotique du Siam.

Sur la même ligne du BTS – le métro aérien de Bangkok, en l’occurrence la ligne Sukhumvit, entre l’arrêt Chit Lom et l’arrêt Phloen Chit, si vous empruntez la route menant vers le canal, direction nord donc, au pied de ce qui fut le Swiss Hotel (et, encore avant, le Hilton), vous découvrirez un des lieux insolites de Bangkok, qui a tout à fait sa place dans cet article : Chao Mae Tuptim est un oratoire dédié à la déesse Tuptim. Autour d’une maison des esprits y sont déposées d’étonnantes et détonnantes offrandes : des milliers de phallus, stylisés ou des plus réalistes. Un site entièrement dévolu à la fertilité; femmes et couples viennent y faire leurs dévotions, dans l’attente d’un heureux évènement. Une singulière adresse qu’il ne faut pas hésiter à mettre à votre programme.

Le panorama que dresse le magazine comprend aussi une interview de Mme Pimpawun Boonmongkon, co-auteure de l’ouvrage Thai Sex Talk: The language of sex and sexuality in Thailand (en anglais donc). Un travail érudit sur les mots utilisés par les Thaïlandais pour parler de sexualité ou désigner des situations érotiques.

L’auteure de l’article nous rappelle qu’en Thaïlande, le désir sexuel n’est pas à aborder n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui. La société thaïlandaise est conformiste et pudique mais elle sait aussi réinventer ses propres codes érotiques. N’hésitez donc pas à prendre connaissance de cette intéressante enquête qui vous parle de lieux à la vitalité et à l’audace libératrices, entre sensualité, plaisir et phantasmes.

Dans le même numéro, Arnaud Dubus esquisse un tableau de la situation des membres de la communauté LGBT au royaume de Thaïlande (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Victimes de nombreuses discriminations, leur situation est bien loin du paradis imaginé par les touristes occidentaux de passage. L’article est disponible en ligne (voir ci-dessous). Une communauté LGBT qui a d’ailleurs organisé une Pride à Chiang Mai le 21 février 2019, alors que la précédente édition, il y a 10 ans, avait capoté face à une tenace hostilité.

Gavroche - Montage
© Facebook – Gavroche Thaïlande

Gavroche sur le net et sur Facebook. Hélas, la version papier a été abandonnée à la fin de l’année 2017, comme nous l’apprend un de nos lecteurs, Chom’s²; seule l’édition électronique subsiste. Vous pouvez vous y abonner (version pdf).
Article Thaïlande : la nouvelle vague érotique
Article Les LGBT thaïlandais au milieu du gué

Boutique érotique The Hidden Closet sur Facebook (emplacement; ouvert de midi à 23h).
Musée érotique Kamavijitra (กามาวิจิตรา) sur le net et sur Facebook (emplacement; ouvert de 10h à 18h, fermé les samedi et dimanche).
Chao Mae Tuptim (emplacement; ouvert en permanence).

Kama Vijitra - Cover FB

© Facebook – Kamavijitra

Latitudes Magazine - L'Eros du JardinLe Jardin Érotique de Chiang Mai présenté par Latitudes Magazine

Décidément, l’érotisme semble être un virus tenace, particulièrement virulent cet été. Un magazine francophone que nous apprécions, tant par la qualité d’impression que son ton éditorial (avec des articles également en anglais), s’est fendu lui aussi de son article érotique. Enfin, disons que l’article en tant que tel n’a rien d’érotique mais le sujet l’est en revanche. Latitudes Magazine revient en effet sur le Jardin Érotique de Chiang Mai (Erotic Garden). Un endroit détonant dans le paysage siamois, créé au milieu des magnifiques rizières de Mae Rim, au nord de la ville. La journaliste décrit la visite de ce lieu de tous les désirs et nous présente sa créatrice thaïlandaise.

Nous vous avions déjà parlé de cette iconoclaste attraction dans notre article consacré à la Saint-Valentin ici à Chiang Mai. De notre point de vue, l’endroit mérite de figurer dans tout programme touristique de la Rose du Nord. Sa propriétaire, qui officie comme guide anglophone sur place, nous avait parlé des difficultés qui ont été les siennes à l’ouverture du site, avec une visite des autorités pour contrôler la décence du lieu… Ce qui n’a pas empêché l’Erotic Garden de fêter ses 4 ans d’existence en janvier 2019.

Mise à jour 2020 : hélas, trois fois hélas, Latitudes a cessé l’impression de sa version papier avec son dernier numéro, l 17. Dès janvier, ne restent plus que la page Facebook et le compte Instagram. Les nostalgiques peuvent cependant lire l’intégralité des magazines publiés sur le site ISSUU.

Feu Latitudes Magazine sur Facebook et sur Instagram (le site web n’est plus fonctionnel)
Article L’Eros du jardin


Et Chiang Mai Deci-Delà de s’y mettre aussi 😆

À Kohliday les adresses de Koh Samui. À Bangkok Extérieur Nuit celles de Bangkok ! Au-delà des polémiques, nous vous avons déjà parlé d’un guide sur ce sujet ô combien sulfureux. Bangkok Extérieur Nuit: Guide de la nuit 2018. Un ouvrage répertoriant les adresses hot de la Cité des Anges (qui ne semblent jamais dormir…). Un guide très apprécié, qui paraîtra sulfureux aux âmes sensibles. Beaucoup de conseils pratiques et, bien entendu, un répertoire des adresses de la nuit, connues et moins connues. À moins que vous ne vous contentiez d’un poster vintageHot Sex In Bangkok.

Exposition Metha Sanctuary à Chiang Mai (09.2020)

En pays bouddhiste, le sexe ne s’étale point en public. Et pourtant, la galerie d’art Seescape, ici à Chiang Mai, organise une sulfureuse exposition (qui paraîtra choquante à certains) : Metha Sanctuary, où les œuvres du jeune artiste thaïlandais Methagod – qu’on voit à l’œuvre ici – sont exposées, sous la direction de Sébastien Tayac, un curateur très actif en Thaïlande.

Metha Sanctuary célèbre les organes génitaux, tant féminin que masculin, à travers de la peinture, du papier mâché et de la sculpture. De l’art qui vous invite à mettre de côté la timidité qui entoure généralement le sujet, vous rappelant que le risque de grossesse est nul en visitant l’exposition.

Metha Sanctuary est une exposition ouverte aux seuls adultes, organisée du 19 septembre au 18 octobre 2020, de 11h à 20h (fermé le lundi), à la Gallery Seescape, ici à Chiang Mai (site web). Quelques photos de l’exposition et de la cérémonie d’ouverture.

Thepmetha Theboonta – c’est là son vrai nom – avait déjà exposé dans cette galerie qui l’avait alors présenté dans une brève biographie; un artiste dont Elina Melloul a dressé le portrait pour Chiang Mai Art Conversation (CAC). La sculpture de jouets l’a amené à être connu internationalement (lisez donc l’article de A Toy A Day). Retrouvez Methagod sur Facebook, sur Instagram et sur YouTube.

Et puisque l’on parle d’alcôves, Chiang Mai a chaudement inspiré Joséphine Laturlutte, auteure de Girl’s band a Chiang Mai (ouvrage affublé d’un provoquant sous-titre : Folles, et mouillées, sont ces adorables Thaïlandaises). Sur un ton plus badin, elle nous livre là le récit de son troisième voyage en Thaïlande…

Il y aurait tant à écrire sur l’art érotique d’Asie, dont celui de la Thaïlande (certains temples bouddhistes cachent en leur sein des peintures érotiques sous forme de fresques murales). Nous nous y attellerons peut-être un jour… De même pour les adresses chaudes de Chiang Mai, la Rose du Nord qui peut, elle aussi, se montrer affriolante. En attendant, voici notre propre contribution polémique 😆 Malgré la pruderie affichée de ses dirigeants, Facebook vous permet de visionner d’adorables créatures siamoises. A titre d’exemple, les pages Facebook de Cup Magazine qui ont pour nom Cup C ou encore Cup E (manque à l’appel Cup X). D’adorables créatures siamoises, nous vous disions…

Cup Photos Montage
© Facebook – Cup C/D/E

Signalons enfin le bref reportage « Emmanuelle, souvenir érotique de Thaïlande » diffusé dans l’émission Invitation au voyage, sur Arte donc. Comment oublier que ce film érotique des années ’70 (on parle donc du siècle précédent) a été tourné à Bangkok, dont la moiteur et l’humidité alimentent les fantasmes érotiques des interprètes…

Décidément, comme l’écrivait Bernard Formoso dans son ouvrage éclairant Thaïlande : Bouddhisme renonçant, capitalisme triomphant, la Thaïlande est plus que jamais un pays idéalisé comme pôle de spiritualité [bouddhiste] et stigmatisé comme lieu de déperdition.

#Kohlidays #LePetitJournal #Gavroche #sexe #Thaïlande #prostitution #érotisme


¹ Les puristes de la langue thaï, se référant au RTGS – Système général de transcription royal thaïlandais, nous rappellent que le terme thaï เกาะ, signifiant île, devrait se transcrire par ko (et non pas koh).
² Nous remercions Chom’s de nous avoir appris la fin de l’édition papier du magazine Gavroche. De même de nous avoir rendu attentifs à l’existence de l’article publié par Latitudes (lire les commentaires ci-dessous).

Photo à la Une : Donut – Cup E Mag © Facebook.
Article composé le 06.10.2018 et mis à jour le 02.11.2023

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