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31 mai, Journée mondiale Sans Tabac. En Thaïlande aussi

La Thaïlande est un des pays luttant le plus activement contre le tabac, fléau mondial. Il est bien souvent parmi les premiers à appliquer les recommandations de l’OMS – Organisation Mondiale de la Santé (le pays reçoit un soutien financier pour cela il est vrai). En tant que touriste, vous vous en rendez vite compte : les espaces où il est permis de fumer deviennent denrée rare. Et les non-fumeurs ne peuvent que s’en réjouir, le Pays du Sourire étant fort agréable pour eux.

À l’occasion de la Journée mondiale Sans Tabac, on vous parle de la situation en Thaïlande, notamment de l’e-cigarette (strictement interdite mais tolérée), des actions menées à Chiang Mai, en terminant par un utile vocabulaire thaï.

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Une Journée mondiale sous l’égide de l’OMS

La lutte contre le tabagisme est une des missions de l’OMS. Le problème n’est pas le tabac en lui-même mais la nicotine qu’il contient, un agent psychotrope qui entraîne une forte dépendance, que le tabac soit fumé, sucé, chiqué ou prisé.

Le 31 mai de chaque année est donc célébrée la Journée mondiale Sans Tabac, et ce depuis 1988. En Thaïlande aussi !

Le slogan de cette Journée mondiale sans tabac 2023 est le suivant : Cultivons des aliments, pas du tabac ! La culture du tabac nuit à notre santé, à la santé des agriculteurs et de la planète. L’ingérence de l’industrie du tabac se manifeste par les tentatives de remplacement de la culture du tabac, contribuant ainsi à la crise alimentaire mondiale. Cette campagne encourage les gouvernements à mettre fin aux subventions accordées à la culture du tabac et à utiliser les économies réalisées pour aider les agriculteurs à passer à des cultures plus durables qui améliorent la sécurité alimentaire et la nutrition.

● Le tabac est cultivé dans plus de 124 pays, occupant des terres qui pourraient être utilisées pour faire pousser des cultures qui permettent de nourrir des millions de personnes, réduisant ainsi l’insécurité alimentaire.
● Le tabac n’est pas une culture très rentable pour les agriculteurs ou les gouvernements, bien que l’industrie du tabac exagère son importance économique.
● Passer du tabac à des cultures vivrières nutritives peut permettre de nourrir des millions de familles et d’améliorer les moyens de subsistance des communautés agricoles du monde entier.
● Les gouvernements devraient aider les producteurs de tabac à passer à d’autres cultures en mettant fin aux subventions à la culture du tabac et en réaffectant les ressources en faveur de solutions de remplacement de la culture du tabac.

Tels sont les messages clés de la campagne 2023

Une ONG américaine rend attentifs les jeunes aux méfaits du tabac; elle met à disposition ses ressources de qualité, en français. Voici le clip d’une campagne de l’OMS qui rappelle que l’industrie du tabac, sournoise et pernicieuse, cible la génération à venir :

L’OMS – Organisation Mondiale de la Santé (WHO en anglais) est bien entendu
sur le web (avec sa page dédiée au Tabagisme)
➥ sur Facebook
➥ sur YouTube
➥ sur Twitter
➥ ou encore sur Instagram

De même pour sa filiale dans le Sud-Est asiatique (WHO SEARO, sur le web et sur Facebook).


Le tabac en Thaïlande

En 2019, le site ThailandeFR a dressé un bref panorama de la situation en Thaïlande : avec près de 10 millions de fumeurs (sur 70 millions d’habitants, soit 15 % de la population), nous devons déplorer presque 75 000 morts par an (à savoir 200 morts par jour)1 !

Un récent rapport publié par l’Alliance pour la lutte antitabac en Asie du Sud-Est (SEATCA; site web et page Facebook) révèle la duplicité des compagnies de tabac. En savoir plus (et c’est en français).

Ici en Thaïlande, les étiquettes de mise en garde sanitaire sur les paquets de cigarettes sont des plus explicites (dégoûtantes donc, exemples de 2005 à 2013). Et pour ce qui est des campagnes publicitaires, elles sont elles aussi des plus explicites (des clips où les réalisateurs thaïlandais n’hésitent point à faire vibrer la corde sensible) :

Vous trouverez d’autres clips tout aussi émouvants, ici et . Des campagnes anti-tabac qui peuvent s’avérer fort efficaces. De toute manière, au Pays du Sourire, mêmes les interdictions se font avec… le sourire (caméra cachée).

Comme tous les esprits sont encore échauffés par la pandémie du Covid-19, le gouvernement a rappelé que les fumeurs infectés par le SARS-CoV-2 sont susceptibles d’avoir des affections 14 fois plus graves que les non-fumeurs, ce qui augmente le risque de décès.

Au niveau mondial, la Thaïlande est un bon élève. Il y a près de 10 ans, l’OMS – Organisation Mondiale de la Santé a choisi ce pays (ainsi que le Brésil) comme pays « modèles » pour les pays à bas et moyen revenus, en raison de leur application stricte des directives mondiales antitabac. L’OMS recommande que les États affectent à la lutte contre le tabac un pourcentage des revenus fiscaux générés par les produits du tabac, chose que le royaume effectue depuis longtemps, affectant directement une portion des recettes de la fiscalité à la prévention et la promotion de la santé, notamment celle de la prévention du tabagisme. Sur ce sujet, l’OMS a publié un rapport éclairant : Taxes sur le tabac à affectation spécifique – Les enseignements de l’expérience de neuf pays (dont la Thaïlande).

Il s’agit également de lutter contre le commerce illicite des produits du tabac, aspect essentiel de toute politique complète de lutte antitabac. Une lutte régulièrement médiatisée, comme cette prise d’une valeur de 10 millions de bahts.

Par ailleurs, l’augmentation de 40 % de la taxe sur le tabac, reportée, est finalement entrée en vigueur en octobre 2020. Ainsi, le paquet le moins cher coûtera environ 90 bahts (au lieu de 60 bahts précédemment). Une augmentation qui devrait réduire le nombre de consommateurs addictifs.

Tobacco Asia, c’est le magazine en ligne de l’industrie régionale du tabac en Asie (à lire avec un œil critique donc)

Comme d’autres pays, pour mettre fin à toute forme de publicité sur le lieu de vente, la Thaïlande a légiféré pour que les produits du tabac sur le lieu de vente soient placés dans des armoires ou des tiroirs fermés, évitant ainsi que les paquets (utilisés comme support de publicité) soient exposés, notamment à la vue des jeunes2.

Depuis le 10 septembre 2019, les marques n’ont d’ailleurs plus le droit d’habiller graphiquement les paquets de cigarettes; une loi instaure le paquet de cigarettes neutre, ce qui est une première pour un pays émergent.

Quid de la e-cigarette ?

Vapoter au Siam, crime ou liberté ? Gavroche crée le débat. Les touristes et autres étrangers de passage doivent savoir que la cigarette électronique est strictement interdite au royaume de Thaïlande, et ce depuis 2014 ! Le vapotage est passible d’une amende (jusqu’à 500’000.- bahts) et même d’une peine de prison (jusqu’à 5 ans fermes). Une fois le mécanisme répressif enclenché, ça ne rigole plus (lisez la triste expérience de Cécile, une touriste qui dit avoir vécu l’enfer). La législation évoluera sans doute puisque les ministères réfléchissent à légaliser la e-cigarette en la taxant mais le sujet est complexe.

La cigarette électronique représente un sujet épineux : l’on pourrait croire que c’est la panacée pour arrêter de fumer du tabac mais ses effets ne sont pas encore bien connus. La problématique que fait naître la e-cigarette est due au fait que les sociétés de tabac investissent massivement dans ce produit en le promouvant auprès des jeunes dans le but de les faire passer ensuite au tabac (en savoir plus). La perversité commerciale de ces compagnies n’est plus à démontrer, vu leur sombre historique. Ainsi, le leader américain des cigarettes électroniques, Juul Labs, fait tout pour initier les jeunes à ce mode de consommation, espérant peut-être qu’ils basculent ensuite dans le camp des fumeurs…
N’oublions pas que l’État thaïlandais dispose du monopole nationale du tabac. Dans ces conditions, il est lui aussi suspecté de duplicité3
De toute façon, s’agissant de multinationales qui défendent leur pré carré, la guerre risque de ne jamais finir
Sur ce thème, on vous invite à vous intéresser aux publications de #sovape, une association française qui prône le dialogue.

En ce qui concerne le tabac, la Thaïlande interdit de fumer dans les lieux publics, ce qui inclut les marchés, et même dans les jardins publics. Il est cependant encore possible de fumer dans la rue… Maigre consolation pour les fumeurs sachant que depuis le 20 aout 2019, ils ne peuvent plus fumer à l’intérieur d’une habitation (même à domicile, d’autant s’il y a des enfants) ! Une mesure qui vise à lutter contre les dangers de la fumée passive.

De même, depuis le 1er novembre 2019, il est également interdit de fumer sur 24 plages très touristiques à cause de la pollution liée aux mégots de cigarettes « sur les plages et dans la mer ». L’interdiction concerne Hua Hin, Phuket, Ko Tao, Ko Samui, Pattaya, Jomtien, entre autres plages. Elle a pour l’heure valeur de test; les fumeurs encourent jusqu’à un an de prison ou une amende jusqu’à THB 100’000.-. Même les espaces fumeurs des aéroports gérés par AOT ont été fermés.

Douane. Signalons encore qu’à votre arrivée au Pays du Sourire (sans fumée), vous ne pouvez posséder qu’un maximum de 200 cigarettes par personne adulte (ou alors 250 gr. de tabac, l’un excluant l’autre). Inutile de préciser que toute drogue est interdite. Pour ce qui est du droit en quittant la Thaïlande, cela dépendra surtout des limitations des douanes de votre propre pays. À titre d’exemple, la France applique la même quantité (200 cigarettes maximum) alors que la Suisse permet de revenir avec 250 cigarettes).


Arrêter de fumer grâce à la médecine traditionnelle

Pour celles et ceux désirant mettre un terme à leur addiction, un centre d’appel est disponible dans l’ensemble du pays : 📞 1600 (en thaï, évidemment), un service complété d’un site web, Quitline 1600 (dont l’adresse figure sur tous les paquets de cigarettes). Et la médecine traditionnelle thaïlandaise vient même en aide à toute personne désirant arrêter de fumer (cf. l’image à droite).

Au royaume de Thaïlande, le combat contre le tabac est mené par beaucoup d’instances dont la principale – mais non la seule – est l’Agence thaïlandaise de promotion de la santé (สำนักงานกองทุนสนับสนุนการสร้างเสริมสุขภาพ, dont l’acronyme est composé de ces trois lettres : สสส) que vous retrouvez sur le web (site Thai Health en anglais et en thaï) et sur Facebook. Des fondations spécialisées consacrent tout ou partie de leur action, à l’instar de la Fondation ASH Thailand (Action sur le tabagisme et la santé, sur le web, sur Facebook et sur YouTube); exemple avec sa campagne Smoke Free Zone, soit des zones sans fumée. Autre important acteur, la NATFT – Alliance nationale pour une Thaïlande sans tabac (site web et page Facebook). De même que le TRC – Centre de recherche et de gestion des connaissances sur la lutte antitabac, une instance de la faculté de médecine de l’hôpital Ramathibodi, faisant partie de l’Université Mahidol, à Bangkok (site web en anglais et page Facebook). Le tout sous l’aile protectrice du ministère thaïlandais de la Santé (site web et page Facebook).


Les actions à Chiang Mai

En 2020, une action de sensibilisation a été menée dans les commissariats de Chiang Mai afin de rappeler que ce sont des zones non-fumeur. L’action vise également à diminuer de 30 % le nombre de fumeurs chez les policiers…

La province peut compter sur le Département provincial de la Santé (ประชาสัมพันธ์ สำนักงานสาธารณสุขจังหวัดเชียงใหม่, avec sa page Facebook (Chiangmai Health) et son site web, en thaï, forcément). Et le Bureau de prévention et de contrôle des maladies de ce même département (สำนักงานป้องกันควบคุมโรคที่ 1 เชียงใหม่, site web et page Facebook).

Même type d’action à Chiang Rai où des responsables locaux ont eux aussi été sensibilisés aux dégâts du tabac.


Petit vocabulaire thaï 🚬

วันงดสูบบุหรี่โลก (wan ngot sup buri) correspond à la la Journée mondiale sans tabac (วัน, wan, journée; งด, ngot, arrêter; สูบบุหรี่, sup buri, fumer (la cigarette) et โลก, lok, le monde, mondial).

Voici d’ailleurs un petit lexique en lien avec ce thème :

  • บุหรี่ (buri) : cigarette
  • บุหรี่ไฟฟ้า (buri fai fa) : cigarette électronique ou e-cigarette. บุหรี่ไฟฟ้าอันตรายหรือไม่ (buri fai fa antarai rue mai) : les e-cigarettes sont-elles dangereuses ou non ?
  • ซองบุหรี่ (song buri) : paquet de cigarettes
  • ซิการ์ (sika) : cigare (il s’agit bel et bien de la transcription du terme anglais cigar)
  • กล้องยาเส้น (klong ya sen) : pipe; ขัดถูกล้อง (khat thu klong) correspond à nettoyer une pipe mais on vous conseille vivement de ne pas prononcer cela !
  • ยา (ya) : tabac. Vous verrez ce mot affiché sur quantité de pancartes et autres enseignes puisqu’il signifie également médicament, remède; il indique donc une pharmacie (เภสัชศาสตร์, phesatcha sat ou encore ร้านขายยา, ran khai ya) ! ยาสูบ (ya sup) correspond au tabac à fumer, ยามวน (ya muan) au tabac à rouler et ใบยา (bai ya) à la feuille de tabac alors que le tabac pour une pipe se dit กล้องยาสูบ (klong ya sup).
  • สูบ (sup) : fumer; สูบบุหรี่ (sup buri) : fumer une cigarette et สูบยาเส้น (sup ya sen) : fumer du tabac. Enfin, สูบบุหรี่ไฟฟ้า (sup buri fai fa) : fumer une cigarette électronique, soit vapoter.
  • แช็ก (chaek) : briquet; alternativement แช๊ก ou แช๊ค (même prononciation). Le mot complet est ไฟแช็ก, ไฟแช๊ก ou ไฟแช๊ค (fai chaek), ไฟ (fai) signifiant feu, flamme.
  • คุณสูบบุหรี่มั้ย (khun sup buri mai) : est-ce que vous fumez ?
  • สูบบุหรี่ตรงนี้ได้ไหม (sup buri trong ni dai mai) : est-il permis de fumer ici ?
  • ห้ามสูบบุหรี่ (ham sup buri) : interdiction de fumer (ne pas fumer). Terme composé de ห้าม (ham), interdit et d’un mot que vous devez maintenant connaître, บุหรี่ (buri), soit la cigarette.
  • ไม่ดีต่อสุขภาพ (mai di sukkha phap) : mauvais pour la santé, malsain; expression composée de ไม่ดี (mai di), mauvais, pas bien, ต่อ (to), pour et สุขภาพ (sukkha phap), santé. Le contraire de สุขภาพดี (sukkha phap di), sain, bon pour la santé.
  • เสียงไอ (siang ai) : la toux et ไอ (ai) : tousser
  • มะเร็ง (mareng) : cancer; เป็นมะเร็ง (pen mareng) : avoir un cancer et โรคมะเร็งปอด (mareng pot) : cancer du poumon.

Journée mondiale Sans Tabac 2022

Affiche choc de l’OMS pour sa campagne 2022

Le thème pour la Journée mondiale Sans Tabac de cette année est court et percutant : « Le tabac : une menace pour notre environnement ». Peu de mots, des actes. Espérons que les moyens suivront. La campagne vise à sensibiliser le grand public à l’impact du tabac sur l’environnement – culture, production, distribution et déchets. Elle donne aux consommateurs de tabac une raison de plus de renoncer à cette addiction. C’est une campagne qui dénonce aussi les efforts que fait l’industrie du tabac pour « verdir » sa réputation et ses produits en les commercialisant comme des produits respectueux de l’environnement.

« Il empoisonne notre planète ». L’impact néfaste de l’industrie du tabac sur l’environnement est le thème central de la campagne de l’OMS (tous les détails sur cette page web, avec notamment ce clip vidéo).

Avec des émissions de gaz à effet de serre équivalant à 84 mégatonnes de dioxyde de carbone par an, l’industrie du tabac contribue au changement climatique et amoindrit la résilience face à ces changements, gaspille des ressources et endommage les écosystèmes.

Chaque année, environ 3,5 millions d’hectares de terres sont détruits pour y cultiver du tabac. La culture du tabac contribue à la déforestation, surtout dans le monde en développement. L’abattage des forêts pour y planter du tabac provoque une dégradation des sols et une baisse des rendements, c’est-à-dire la capacité du sol à accueillir d’autres plantes ou cultures.

C’est là le principal message de la Journée mondiale Sans Tabac 2022

Journée mondiale Sans Tabac 2020

Cette année 2020, le thème s’attaque aux « tactiques utilisées par l’industrie du tabac et les industries connexes pour attirer les jeunes générations ».

La campagne mondiale #ExposésAuTabac déconstruit les idées reçues et expose au grand jour les tactiques sournoises employées par les industries du tabac, puissant lobby s’il en est. Elle donne aux jeunes les connaissances nécessaires pour détecter facilement les manœuvres de ces industries et leur procure les outils nécessaires pour les déjouer et les combattre. L’OMS appelle tous les jeunes à se joindre à cette lutte pour faire de cette génération une génération sans tabac. Journée mondiale Sans Tabac 2020 – Retrouvez les informations de cette campagne :

Signalons encore que chaque année, l’OMS récompense des personnes ou des organisations pour leurs réalisations dans le domaine de la lutte antitabac. Cette reconnaissance prend la forme d’un prix spécial du Directeur général de l’OMS et de prix de la Journée mondiale Sans Tabac. Cette année 2020, M. Anutin Charnvirakul, vice-Premier ministre et ministre de la Santé publique du royaume de Thaïlande, a été récompensé (il a fait parler de lui au début de l’année pour une tout autre raison, s’en prenant aux étrangers ne voulant pas porter de masque dans le cadre de la pandémie du Covid-19). Il a accordé un entretien dans la série des vidéos Facebook #AskTheEmbassy de l’ambassade de Suisse à Bangkok; on vous en parle dans notre article Farangs, Anutin vous parle !

Les produits du tabac tuent plus de 8 millions de personnes chaque année. Afin de préserver leurs recettes, l’industrie du tabac et les industries connexes doivent continuellement trouver de nouveaux consommateurs pour remplacer ceux que leurs produits ont tués.

C’est là le principal message de la Journée mondiale Sans Tabac 2020

Journée mondiale Sans Tabac 2019

En 2019, la Journée mondiale Sans Tabac était axée sur « le tabac et la santé pulmonaire ». La campagne a permis de sensibiliser davantage aux aspects suivants :

  • l’effet négatif que le tabac a sur la santé pulmonaire, allant du cancer aux maladies respiratoires chroniques;
  • le rôle fondamental des poumons dans la santé et le bien être de tous.

Elle a servi aussi d’appel à l’action, en plaidant pour des politiques efficaces visant à réduire la consommation du tabac, en engageant les parties prenantes dans de multiples secteurs à agir pour la lutte antitabac.

Sur le site web de l’OMS, vous trouverez les thèmes des précédentes Journée mondiale Sans Tabac.


Le tabac et ses méfaits représentent une lutte mondiale menée par les gouvernements et la Thaïlande en est un fer de lance. Vous l’aurez sans doute subodoré, au risque de nous attirer les foudres de nos lecteurs tabaco-dépendants, nous, nous adorons la Thaïlande pour sa quasi absence de tabac dans les espaces publics. En Thaïlande, c’est pratiquement tous les jours une journée sans tabac ! Un pays dès lors des plus agréables pour tous les non-fumeurs (et infernal pour tout invétéré fumeur). Reste encore à régler une autre pollution de l’air, tout aussi insidieuse, celle des particules fines PM10 et surtout PM2,5… On vous incite d’ailleurs à continuer la lecture en vous dévoilant quelles sont les villes les plus polluées de Thaïlande.

#JournéeMondialeSansTabac #JournéeSansTabac #tabac #santé #Thaïlande #JMST2022 #JMST #StopTabac #TobaccoExposed #NonAuTabac #fumer


1 En 2018, l’OMS évoquait plus de 81 000 décès pour presque 15 millions de fumeurs actifs et passifs
2 Cf. Propositions pour une nouvelle politique de lutte contre le tabac – Rapport au Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé – Yves Bur, février 2012
3 OMS, vapotage et lutte antitabac – #sovape

Source de l’image à la une : © Facebook – @Tamseeprint.
Article composé le 31.05.2020 et mis à jour le 30.05.2023.

Covid-19 à Chiang Mai 🦠 Fermeture des lieux de divertissement, nouvelles mesures, couvre-feu…

Les habitants de Chiang Mai seront-ils confinés comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays, dont la France, la Suisse ou encore Hong Kong ? La question est pertinente à l’aune des premières restrictions annoncées par les autorités provinciales.

Les amateurs de combats de coqs – ou aficionados de paris illégaux – devront trouver un autre passe-temps ! Ces joutes aviaires font en effet partie des interdictions promulguées par le Gouverneur de la province de Chiang Mai.

Ces premières mesures du gouvernement provincial sont entrées en vigueur le 19 mars (fermeture de moult commerces), d’autres ont suivi le 23 mars 2020 (fermeture de tous les commerces non essentiels). Dernière en date : l’interdiction de vente d’alcool. Le tout avec un couvre-feu national ! On vous résume le tout ci-dessous.

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MISE A JOUR :
couvre-feu dès le 3 avril 2020

En plus des restrictions décidées au niveau provinciale le 18 mars dernier, restrictions renforcées dès le 23 mars (voir ci-dessous), un couvre-feu valable dans tout le royaume de Thaïlande est effectif dès ce 3 avril 2020, d’où la présente mise à jour.

COUVRE-FEU DE 22h À 4h DÈS LE 3 AVRIL 2020 DANS TOUTE LA THAÏLANDE

C’est par une allocution télévisée jeudi 2 avril 2020 que le Premier ministre, le général Prayut Chan-o-cha, a décrété un couvre-feu national, ceci dès le 3 avril 2020. Il vous est donc interdit de sortir dans la rue de 22h à 4h du matin, sous peine d’amende, voire d’emprisonnement ! Seuls certaines professions ont des passe-droits. Le non respect du couvre-feu est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à THB 40’000.- et de deux ans d’emprisonnement. Un couvre-feu prolongé jusqu’au 31 mai 2020 !

Indépendamment de ce couvre-feu national, il est difficile de suivre toutes les interdictions promulguées par les Gouverneurs de provinces. À Chiang Mai, un ordre de quarantaine est désormais en place pour tous les étrangers, les Thaïlandais revenant de l’étranger et ceux de certaines provinces du sud qui entrent dans la province de Chiang Mai. Ainsi, l’ordonnance n° 6/2020 du Comité des maladies transmissibles de Chiang Mai sur les mesures urgentes pour prévenir la propagation de la COVID-19, en vigueur à partir du 2 avril 2020, exige que tout ressortissant étranger visitant Chiang Mai soit confiné pendant 14 jours dans un logement fourni par le Département du contrôle des maladies, à moins qu’il n’ait son propre domicile dans la province. Dans ce dernier cas, ils devront rester chez eux pendant 14 jours. Tous les ressortissants thaïlandais qui reviennent de l’étranger ou qui se sont rendus à Chiang Mai depuis la zone métropolitaine de Bangkok, Ayala, Pattani, Narathiwat et Phuket doivent également se mettre en quarantaine pendant 14 jours. Quiconque enfreint cette mesure est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 bahts et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an. Il est à noter que l’ordonnance ne s’applique pas aux étrangers qui se trouvent déjà dans la province (source)

Cependant, vous devrez tenir compte des restrictions promulguées par les gouverneurs des autres provinces du pays. Exemple avec la fermeture de l’aéroport de Phuket qui empêche conséquemment les vols directs Chiang Mai – Phuket. Ou encore la limitation des déplacements dans la capitale, Bangkok, et les provinces alentour. Une capitale qui a par ailleurs fermé tous ses parcs publics jusqu’au 30 avril 2020 et qui interdit tout commerce de minuit à 5h du matin (source). Ainsi, les supérettes 7 Eleven ne peuvent plus rester ouvertes 24 heures sur 24, chose qui n’était plus survenu depuis leur fermeture historique à l’occasion des émouvantes funérailles de feu Bhumibol le Grand, en 2017.

Les provinces limitrophes de Chiang Mai ont elles aussi émis des restrictions. Ainsi et à titre d’exemple, impossible d’entrer dans la province de Chiang Rai sans masque (source). Une restriction qui en suit bien d’autres précédemment imposées. La province de Mae Hong Son – qui, accessoirement, appliquait déjà un couvre-feu – interdit l’entrée sur son territoire à tout étranger ! Plus possible d’aller à Pai, obvie (source).

Ce type de restrictions est également imposé dans les provinces de Lamphun, Lampang et Phayao. Certaines routes dans cette dernière province ont même été coupées à la circulation ! Impossible pour nous de suivre les détails de toutes les provinces du Nord. D’où notre conseil – si tant est que vous puissiez le suivre : #RestezChezVous ! Ou du moins là où vous vous trouvez. Un mot d’ordre qui n’empêche pas la créativité. Ainsi du challenge original #FonFromHom lancé par un danseur du pays Lanna…


Une décision du Gouverneur valable dans toute la province

C’est la découverte hier, mercredi 18 mars 2020, d’un nouveau cas de Covid-19 à Chiang Mai – alors que d’autres cas suspects sont investigués – qui a précipité la décision : tous les lieux de divertissement doivent fermer leurs portes dès aujourd’hui, jeudi 19 mars 2020. Ceci dans toute la province de Chiang Mai !

C’est la section 35 de la Loi sur les maladies transmissibles de 2016 qui a permis au Gouverneur, M. Charoen Sanguansat, de promulguer cet arrêté. La décision est pour l’heure valable jusqu’au 1er avril (et ce n’est pas un poisson). Si vous comprenez le thaï, vous pouvez revoir la conférence de presse.

L’actuel Gouverneur de Chiang Mai (au centre) – © Facebook – PR Chiangmai

Il s’agit de freiner la propagation du coronavirus, fulgurante (et pourtant, le Covid-19 n’est pas un virus des plus contagieux !).

Les lieux qui doivent fermer

Et quels sont donc les lieux touchés par cette abrupte fermeture ?

  • les spas, les salons de massage et autres salons de beauté;
  • les lieux de divertissement (là, c’est un peu vague);
  • les karaokés;
  • les salles de jeux;
  • les salles de fitness;
  • les zones de jeux destinées aux enfants;
  • les marchés de rue ambulants;
  • les cinémas;
  • les stades de boxe;
  • l’hippodrome de Chiang Mai;
  • et donc les places organisant des combats de coqs.

En outre, les rassemblements de plus de 300 personnes nécessitent une autorisation pour être organisés. Les parcs extérieurs et les stades seront ouverts comme d’habitude, mais il est interdit d’y organiser des événements rassemblant des personnes.

Pour l’heure, les cafés et restaurants ne sont pas concernés. Mais certains ont pris les devants à l’image des établissements du groupe Good View; sont ainsi fermés The View Bar, The Good View Village ou encore The Good View All Day !


Un test rapide du Covid-19 pour tous en Thaïlande ?

Quel impact pour les touristes ?

Alors bien sûr, les personnes les plus touchées par ces mesures draconiennes sont les habitants de la Rose du Nord, qu’ils soient autochtones ou expatriés.

La liste des interdictions vous aura sans nul doute appris que Chiang Mai possède un… hippodrome (qui doit donc fermer) ! En tant que touristes, vous ne devriez pas être trop dérangés par ces mesures restrictives. Sauf bien entendu si vous comptiez profiter d’un massage – et Chiang Mai est réputée pour la qualité de ses massages traditionnels, nuad boran – ou désiriez sortir faire la fête (dès ce soir, la route Loy Khro ressemblera à un no man’s land). Impossible également de voir un combat de boxe thaïlandaise, la fameuse muay thai.

Au même titre que les cinémas, les salles de spectacles ferment également. Ainsi plus de cabaret où se produisaient les ladyboys (le plus connu, Miracle, a déjà fermé depuis quelques semaines en raison de la désaffection de sa clientèle chinoise). Les coquins se passeront également de soirées au bar ou au karaoké (et à Chiang Mai comme partout en Thaïlande, il y a karaoké et karaoké)… Des contrôles sont effectués et des conseils de prévention prodigués par les forces de l’ordre. Comme ici au Zoe in Yellow.

Adieu massages traditionnels thaïs bienfaisants !

Lorsque l’arrêté parle de lieux de divertissement, c’est un peu vague pour savoir ce qui sera encore ouvert ou pas. Les musées ne semblent pas encore touchés par ces restrictions. On relève cependant la fermeture du jardin botanique de la reine Sirikit, le QSBG à Mae Rim. L’Alliance Française, elle, a suspendu la projection hebdomadaire de ses films.

Les centres commerciaux – qui eux restent ouverts – font tout pour tenter de garder leur clientèle, de plus en plus éparse. Les désinfections permanentes vont bon train. Cela ne semble pas suffire : le centre commercial Central Kad Suan Kaew, par exemple, a réduit ses horaires d’ouverture à titre provisoire, de 11h à 20h30 seulement. D’ailleurs, plusieurs des commerces et services de ces centres commerciaux ont dû fermer, comme ici à Promenada (les cinémas bien sûr mais aussi les garderies d’enfants, les centres de massages ou encore les instituts donnant des cours).

En revanche et contrairement aux centres commerciaux, les marchés piétonniers sont interdits ! Adieu les fameux marchés du samedi et du dimanche soir (Saturday et Sunday Walking Street Night Market), entre autres marchés. Même chose pour le mythique Night Bazaar, ouvert généralement tous les soirs (les stands externes sont toujours là mais les divers marchés sont fermés, à l’image de l’Anusarn Market). Le McDonald, habituellement ouvert 24 heures sur 24, ferme, lui, à 2h du matin. Le marché aux buffles de Sanpatong, ouvert matutinalement, ferme lui aussi, naturellement.

Indépendamment des lieux touchés, il faut bien avouer que le tourisme devient une activité non grata si l’on tient compte, en plus, des restrictions d’entrée aux frontières et des nombreuses annulations des vols aériens. Sans parler des nouvelles restrictions (voir ci-dessous).

Espérons cependant que ces mesures historiques uniques permettront d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus et qu’une activité normale pourra être reprise au plus vite… 🙏 En attendant, la ville est désinfectée.

À noter encore qu’un groupe d’entraide anglophone s’est mis en place pour les expatriés ayant besoin d’aide, principalement les personnes âgées : Chiang Mai Search & Rescue. De nouveaux groupes d’entraide FB se font jour, par quartiers.

Et pendant ce temps dans les temples bouddhistes, tout continue comme avant…

Toutes ces mesures visent à protéger les personnes fragilisées, au premier rang desquelles les personnes âgées © Facebook – ข้อมูลข่าวสารเฉพาะกิจของจังหวัดเชียงใหม่

Nouvelles restrictions dès le lundi 23 mars, 18h, prolongées jusqu’au 30 avril

Nouvel arrêté du Gouverneur de Chiang Mai avec des mesures qui prennent effet ce lundi 23 mars 2020, dès 18h. En gros, M. Charoenrit Sanguansat a ordonné la fermeture des centres commerciaux et autres points de vente non essentiels, à l’instar de Bangkok et d’autres régions encore.

L’interdiction initialement en vigueur jusqu’au 13 avril 2020 a été prolongée (le 4 avril) et reste valable jusqu’au 30 avril 2020, tenant compte de l’évolution de la pandémie du Covid-19 en cours.

Les centres commerciaux ne seront pas totalement fermés puisqu’y resteront ouvert les marchés alimentaires, les banques et les pharmacies (comme ici à Promenada). Quand aux restaurants, ils peuvent continuer à faire du commerce, mais uniquement pour les plats à emporter et la livraison à domicile. La fermeture des établissements hôteliers pend à leur nez (comme elle a déjà été entreprise en Espagne) !

Voici la liste complète des lieux fermés en vertu de cette nouvelle interdiction :

  • les restaurants (sauf pour la livraison à domicile et les plats à emporter); les restaurants dans les hôtels ne sont autorisés à servir que les clients de l’hôtel;
  • les centres commerciaux/marchés, à l’exception des supermarchés, des magasins de biens de consommation, des pharmacies et des restaurants délivrant des plats à emporter;
  • les rayons de restauration des magasins de proximité;
  • les marchés et les marchés aux puces, à l’exception de ceux qui vendent des denrées périssables, des aliments secs, des aliments à emporter, des aliments pour animaux de compagnie, des produits de première nécessité et les pharmacies;
  • les salons de coiffure et de beauté;
  • les salons de tatouage et de piercing;
  • les patinoires, les espaces de patins à roulettes et autres lieux similaires;
  • l’animation des parcs d’attractions; les salles de bowling ou de jeu;
  • les salles de jeux et les cybercafés;
  • les terrains de golf et les divers terrains d’entraînement;
  • les piscines publiques;
  • les arènes de combats de coqs;
  • les marchés et centres d’échange d’amulettes;
  • les foires et autres centres d’exposition;
  • tous les établissements d’enseignement;
  • les centres d’amaigrissement et les cliniques cosmétiques;
  • les centres de services de santé tels que les spas, les massages traditionnels et de beauté;
  • les magasins de toilettage et les centres pour animaux de compagnie;
  • salons de massage;
  • les bains et saunas;
  • les théâtres et les cinémas;
  • les centres de fitness;
  • les pubs, bars et autres lieux de divertissement similaires;
  • les stades de boxe et d’entraînements de boxe (thaïlandaise s’entend);
  • toutes installations sportives;
  • les courses de chevaux (hippodrome).

Timide réouverture accordée dès le 3 mai 2020 : 6 types de commerces peuvent réouvrir, en appliquant de strictes mesures de distanciation sociale. Parmi ceux-ci, les restaurants. En revanche, 29 types de commerces doivent rester fermer, dont les échoppes de massage et les bras, de même que les centres commerciaux. Réouvert également, le fameux temple au haut du Doi Suthep.

Nouvelle mesure du Gouverneur promulguée le 7 avril 2020 : la vente d’alcool est interdite dans toute la province de Chiang Mai du 10 au 20 avril 2020, incluant par conséquent le Nouvel-An thaïlandais (Songkran). Mesure prolongée jusqu’au 30 avril 2020 ! Une interdiction valable dans d’autres provinces thaïlandaises.

On vous conseille vivement de respecter ces consignes car toute violation de l’interdiction est passible d’une amende de THB 100 000 et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an.

L’on vous a déjà appris (sur notre page Facebook) que la compagnie Greenbus a suspendu toutes ses liaisons. Impossible dès lors de rejoindre Chiang Rai en bus public. Il est d’ailleurs dorénavant impossible d’entrer dans la province de Chiang Rai puisque les accès routiers ont été bloqués (détails). Cette même interdiction est valable dans la province limitrophe de Mae Hong Son pour tout étranger n’y résidant pas (impossible dès lors de visiter Pai, une région des plus polluées en ce moment).


Situation en Thaïlande

Nous vous avons déjà parlé de la situation induite par ce satané coronavirus il y a presque deux mois dans notre article Coronavirus en Thaïlande – Ne pas céder à la panique, un article que nous avons mis à jour. Et donc vous connaissez déjà les sites de référence pour être informé de la situation au Pays du Sourire :

  • Site web officiel du Département du contrôle des maladies : Corona Virus Disease (COVID-19). Beaucoup d’informations y figurent, notamment les restrictions imposées aux touristes étrangers désirant entrer dans le royaume.
  • Page Facebook officielle du Ministère de la Santé dédiée au virus (c’est bien sûr en thaï) : ศูนย์ข้อมูล COVID-19. Et la page FB Fight Covid-19 (Combattons la Covid-19, รู้สู้ COVID-19) animée par l’Agence thaïlandaise de promotion de la santé.
  • Pour ce qui est des statistiques des cas en Thaïlande, ce site web officiel les met à jour quotidiennement. Une carte interactive du royaume indiquant les cas de Covid-19 officiellement détectés a été créée par une société indépendante.
  • Page Facebook du Département provincial de la Santé : Chiangmai Health (ประชาสัมพันธ์ สำนักงานสาธารณสุขจังหวัดเชียงใหม่) et son site web (en thaï, forcément).

Rappelons ici les établissements scolaires de tout le royaume ont déjà été fermés le 17 mars dernier sur ordre du gouvernement thaïlandais. Même la rentrée des classes, en mai, semble compromise… Des universités telles que l’Université de Chiang Mai (CMU) ou encore l’université Maejo sont actuellement en train de passer à la formation en ligne.

Rappelons également que le gouvernement a suspendu les congés dus au Nouvel An thaïlandais (à mi-avril) et que les festivités de Songkran prendront une tournure particulière cette année 2020 (ou 2563 selon le calendrier bouddhiste thaïlandais). L’annulation des festivités publiques a été confirmée par la municipalité. On nous promet un Songkran plus traditionnel, en famille… En marge, les festivités poi sang long chères au peuple shan sont elles aussi annulées.

Il nous semble intéressant de vous parler ici de l’article des Missions Étrangères de Paris intitulé En Thaïlande, le débat sur le confinement exacerbe les graves inégalités sociales. Il vous confronte à une réalité quotidienne bien différente de la vôtre, que vous soyez touriste ou expatrié, celle des membres des diverses minorités ethniques dans les lieux reculés du pays.


Tourisme. Quid des retours au pays et de la situation des visas ?

La mort – temporaire – du tourisme ! Il est évident que la haute saison touristique est terminée par ici (et c’est là un euphémisme). Les réservations sont atones. Le tourisme en Thaïlande (et dans le monde entier) est en hibernation jusqu’à-avril, au minimum, sans doute fin juin, et même fin septembre, l’été n’étant pas haute saison et les familles ayant toutes annulé leur séjour. Quels éléments nous font écrire cela ?

  • l’annulation des vols aériens opérée par les diverses compagnies internationales et celle des compagnies thaïlandaises (tant au niveau domestique qu’international);
  • la fermeture des frontières, tant en Thaïlande, dans les pays limitrophes que dans les pays d’origine des touristes;
  • le durcissement des conditions d’entrée au Pays du Sourire;
  • le rapatriement conseillé par toutes les ambassades (« rentrez chez vous ! »);
  • les décisions de fermeture de tous les services, exception faite des services essentiels (voir ci-dessus).

Chiang Mai ressemble maintenant à une ville-fantôme. En journée, on désinfecte et le soir, tout est fermé ou presque (photos). Pour les touristes, il est l’heure de rentrer en suivant les conseils des services consulaires. Des services qui renseignent sur les vols retour vers l’Europe encore disponibles.

Et si l’annulation de votre vol aérien de retour vous oblige à un overstay, prenez contact avec le Bureau de l’immigration. Un volontaire anglophone, Mike Gaudet, vous résume ici les mesures temporaires prises par les autorités et ce que vous devez faire. En date du 7 avril 2020, les autorités ont repoussé tous les délais de tous les visas au 30 avril 2020 (détails en anglais sur le site officiel du Bureau de l’Immigration). Impossible pour nous de suivre cela quotidiennement car dites mesures sont modifiées tous les jours.


In fine, afin de combattre la morosité ambiante et puisque nous sommes en pays Lanna, un pays où la joie de vivre est quotidienne, on vous livre ci-dessous la prestation musicale d’un groupe qu’on adore, Nutkittisarnn (ณัฏฐ์ กิตติสาร & เดอะ เพอะ, que vous retrouvez sur Facebook) :


Sources de l’image à la Une : © Facebook – Kliaojai Chaisunan‎ (qui remplace Facebook & PixabayGerd Altmann).
Source rédactionnelle : Chiang Mai One – Entertainment venues and more closed in Chiang Mai due to coronavirus concerns et Quarantine order now in place for foreigners and some others who enter Chiang Mai (traduction libre) et All malls and non-essential services ordered shutdown in Chiang Mai from 6 p.m. March 23
Article composé le 19.03.2020 et mis à jour le 03.05.2020.

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Coronavirus en Thaïlande – Ne pas céder à la panique !

Ainsi donc le nouveau coronavirus dont il est question a touché la Thaïlande, et notamment Chiang Mai, alors que l’Asie accueillait le Nouvel An chinois, paradoxalement l’année… du rat, grand vecteur de virus ! Ce bref point de la situation s’impose vu le ramdam médiatique, causant parfois une panique irrationnelle 🦠

Covid-19 à Chiang Mai – Fermeture des lieux de divertissement dès le 19 mars ! En savoir plus.

Rappelons ici que cet article a été composé initialement le 27 janvier dernier et qu’il y a eu une dramatique évolution mondiale depuis lors (d’où nos mises à jour régulières, la dernière au 18 mars 2020).


DERNIÈRE MINUTE – Les conditions d’entrée au royaume se durcissent…

Conseils aux voyageurs. On ne sait sur quelle base mais le gouvernement thaïlandais et son fantasque ministre de la Santé durcissent chaque jour ou presque les conditions d’entrée en Thaïlande. Ainsi, à titre d’exemple, nos amis italiens ne peuvent plus bénéficier de l’exemption de visa et doivent impérativement requérir un visa au préalable (octroyé seulement sur présentation d’un certificat médical). Des mesures particulières sont aussi appliquées aux ressortissants de 11 pays, dont les Français et les Suisses (situation au 13 mars 2020).

C’est pourquoi, si vous souhaitez entrer en Thaïlande, nous vous recommandons vivement de consulter la page officielle du ministère de la Santé thaïlandais et celle de votre propre ambassade. Le site de référence thaïlandais est celui du Département du contrôle des maladies – dépendant du ministère de la Santé – qui précise (en anglais) les modalités d’entrée provisoires en lien avec la pandémie mondiale selon votre nationalité (ou pays de provenance). En voici le lien :

Et donc, en plus :

Signalons encore le site IATA Travel Centre de l’Association internationale du transport aérien. Il pourra vous être utile : il est non seulement fort complet mais actualisé quant aux conditions à remplir.

Les autorités ont rendu obligatoire le téléchargement d’une application à tous étrangers entrant sur le territoire royal. Il s’agit de AOT Airports (iOS & Android), AOT étant l’autorité qui gère les aéroports étatiques du pays. L’idée est de pouvoir tracer le parcours de tout individu à l’aide d’une carte SIM à introduire dans votre téléphone mobile. Mais les témoignages de personnes étant arrivées ce mercredi 18 mars 2020 confirment que les contrôles ne sont pas très strictes pour l’heure… À suivre donc (article en anglais The Thaiger).

Un test rapide du Covid-19 pour tous en Thaïlande ?


Les sites gouvernementaux pour tout savoir du nouveau coronavirus

Les organismes gouvernementaux ont mis en place des pages d’information. Et à lire les nombreuses approximations répandues sur les réseaux sociaux, on ne peut que vous inviter à vous y référer :

De même pour chaque pays :

Si vous lisez le thaï, en plus du site web susmentionné du Département du contrôle des maladies, vous pourrez lire la page Facebook officielle ศูนย์ข้อมูล COVID-19 (elle aussi émanant du ministère de la Santé). C’est donc en thaï mais sa consultation peut être intéressante pour qui veut connaître les informations que distille le gouvernement thaïlandais.


Comme beaucoup de pays, l’Europe se referme sur elle-même !

Comme l’a annoncé dans une allocution solennelle le Président français Emmanuel Macron, les frontières de l’Europe se referment peu à peu (mais non aux ressortissants de leur pays respectif), comme celles d’Amérique du Nord. Ce qui induit un mouvement de panique un peu partout dans le monde, les touristes prenant d’assaut leur ambassade. Et là aussi, on vous conseille fortement de ne pas vous fier à tous les racontars des réseaux sociaux mais de consulter les sites officiels, et seulement ceux-ci (sans oublier de prendre contact avec le prestataire vous ayant vendu votre billet d’avion). On renvoie les touristes présents en Thaïlande aux liens énumérés ci-dessus. Et en particulier aux conseils de l’Ambassade de France.


De quoi parle-t-on ?

Vu la pandémie mondiale, la situation est suivie quotidiennement par l’OMS – l’Organisation Mondiale de la Santé (WHO en anglais). Dernier rapport sur la situation en Thaïlande (en anglais, daté du 17 mars 2020).

Le nouveau coronavirus, septième souche (c’est dire qu’il y en a déjà eu six autres) et dénommé 2019-nCoV (il a par la suite été officiellement nommé par l’OMS Covid-19), fait beaucoup parler de lui, affolant les primo-voyageurs sur les réseaux sociaux. Les inquiets, les anxieux et autres angoissés s’y donnent à cœur joie, contaminant le web de leurs peurs. Quand bien même c’est là une situation naturelle, la transmission de virus s’effectuant quotidiennement à des milliards de reprises (il y a dans le monde entre 600 et 800 000 virus selon les scientifiques).

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Il ne faudra s’en inquiéter que si, à travers sa mutation, ce nouveau coronavirus génère une épidémie (il n’y en a eu que deux pour l’heure, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV)). Et plus encore si l’OMS décrète une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), ce qu’il n’a point encore fait. Une Organisation mondiale de la santé (OMS) qui répond aux questions fréquentes sur les nouveaux ‎coronavirus.

Mise à jour du 31.01.2020 : Dite urgence a finalement été décrétée le 30 janvier 2020 par l’OMS sur recommandation de son comité ad hoc (déclaration). Ainsi et selon l’OMS, le coronavirus est désormais une « urgence de santé mondiale ». Il y a cependant différents niveaux d’urgence

Mise à jour du 18.03.2020 : L’état de pandémie mondiale a été décrété par l’OMS en date du 12 mars 2020 !

Pour ce qui a trait aux voyageurs, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne recommande pas « de limitation […] de mouvement », rejetant les interdictions de se rendre en Chine. Le président du comité d’urgence, le professeur Didier Houssin, conteste la pertinence des mesures que la Chine a pris unilatéralement (rappelons que les voyages en groupe ont été interdits aux citoyens chinois et qu’en Chine des millions de personnes sont confinées dans leur lieu de résidence). M. Houssin a été on ne peut plus clair, mentionnant des « mesures discutables concernant les voyageurs ». En l’espèce, les interdictions de voyage imposées par les autorités chinoises influencent négativement le tourisme en Thaïlande puisque la Chine est pourvoyeuse de bon nombre de touristes visitant le royaume.

À travers les voyages en avion, le virus, venu de Chine – on pense qu’il s’est propagé à partir du marché Huanan de la ville de Wuhan, un marché où les petits animaux exotiques, souvent sauvages, sont nombreux à être vendus – a atteint la Thaïlande, de même que… la France (trois cas sont pour l’heure signalés dont un couple de Chinois) ! Pour ce dernier pays, les médecins soulignent que tous « vont bien ».

Deux iconographies de l’AFP sont fort instructives :

© AFP – Izland BipBip

Le professeur Laurent Kaiser, responsable des maladies infectieuses aux HUG, vous résume tout cela en vidéo sur la RTS. Il a d’ailleurs animé un colloque éclairant sur le sujet, Nouveau coronavirus: réalité et incertitudes, permettant de se faire une idée plus précise des risques que l’on prend; il est visible sur YouTube.

Et sur les réseaux sociaux, les fake news vont bon train. Et le racisme anti-chinois de se réveiller, un peu partout dans le monde, et donc en Thaïlande; à Chiang Mai aussi (lire ci-dessous).


Risque d’épidémie ou pas ?

Wikipédia, grand vulgarisateur devant l’Éternel, éclaire lui aussi notre lanterne. Intéressante également est l’analyse du magazine Slate qui pose la bonne question : Faut-il trembler face au coronavirus chinois ? Santé Publique France nous rappelle que les coronavirus sont très répandus et peuvent causer des maladies généralement bénignes chez l’Homme. Et pour être plus complet encore, vous pouvez consulter le premier avis du comité de l’OMS diffusé sur son site web. Par ailleurs, le test de dépistage est des plus simples.

Celles et ceux qui veulent suivre la propagation du virus en direct peuvent consulter la carte mondiale mise à jour en permanence (où l’on voit tous les cas déclarés, pays par pays). Un superbe travail scientifique qu’on retrouve dans ce tableau synoptique.

EuroNews vient bien opportunément nous rappeler les chiffres en matière de virus. Des chiffres qui permettent de prendre du recul par rapport au nouveau coronavirus chinois et de conclure qu’à ce stade, il n’y a pas d’urgence sanitaire de niveau mondial, estime l’OMS, même si le niveau de préoccupation est élevé (on vous rappelle cependant que l’état de pandémie mondiale a été décrété par l’OMS en date du 12 mars 2020).

France 24 fait un retour sur les principales étapes de la propagation du nouveau virus chinois (article complet) et donne la parole à ce médecin :


Et à Chiang Mai ?

La ville de Chiang Mai, accueillant des touristes chinois par millions, se devait de réagir. Ainsi, à l’aéroport CNX, des scanners thermiques ont été installés aux arrivées des vols internationaux. D’ailleurs, les vols directs en provenance de Wuhan ont été annulés.

Les grands magasins, attractions incontournables des touristes chinois, désinfectent toutes les surfaces susceptibles d’être touchées. De même au Night Safari, un très beau zoo où, à travers la présence d’animaux vivants, le risque de propagation d’un virus est plus grand. Une ligne téléphonique d’assistance est à disposition des personnes soupçonnant être atteintes des symptômes de ce coronavirus : il suffit de composer le no 1422.

Anecdotiquement, vous savez qu’en pays Lanna, l’animisme dicte le quotidien de ses habitants. Ainsi, des rituels sont effectués dans les villages afin de conjurer le mauvais sort (et accessoirement éloigner tous virus malfaisants), comme ici à Banthi, dans la province voisine de Lamphun. En ville de Chiang Mai même, c’est le Wat Chedi Luang, site emblématique de la ville, au cœur de la Cité fortifiée, qui a accueilli les dévots tout habillés de blanc pour une cérémonie propitiatoire en soutien au peuple chinois. Dernier exemple en date : la communauté karenne d’un village de montagne a elle aussi mis sur pied un rituel afin de se protéger de l’intrusion du virus (en barrant l’accès routier à son village, notamment). Dans l’article en question, il est précisé que les étrangers ne sont pas les bienvenus…

L’irrationnel s’invite aussi à table : un restaurant connu pour servir de bons menus du nord, By Eve’s à Mae Rim pour ne pas le citer, ne sert plus sa clientèle chinoise ! Il l’a fait savoir à travers un post sur sa page Facebook, une publication qui crée du remous. Et cette xénophobie se répand (exemple à Mae On).

Autre expression, artistique celle-là, celle, brillante, du peintre de Chiang Mai Jirapat Tatsanasomboon, qui s’inspire de tableaux de grands maîtres (reproduction ci-dessus).

La situation est bien entendu suivie quotidiennement ici à Chiang Mai, avec la mise sur pied par le Gouverneur d’une cellule de crise où le Département de contrôle des maladies est aux aguets. À noter que c’est vendredi 31 janvier 2020, qu’a été officiellement reconnue la première personne porteuse du virus ici à Chiang Mai. Nouveau cas détecté le 18 mars 2020, ce qui a donné lieu à une décision historique du gouverneur : la fermeture de nombreux lieux de divertissement, de même que les marchés piétonniers !


Situation en Thaïlande

La précision n’étant pas le fort des Thaïlandais, les informations du Bureau de la Santé publique sont contradictoires, en fonction de leur provenance (bureau de Chiang Mai ou celui de Bangkok). Ainsi, aujourd’hui-même (le 27 janvier 2020), le Gouverneur a confirmé qu’aucun coronavirus réel n’a été trouvé chez les porteurs de Chiang Mai; les patients n’étaient que suspectés et la plupart se sont avérés souffrir d’autres maladies. En revanche, ce même Bureau à Bangkok confirme la présence du coronavirus chez 3 patients au centre de la Thaïlande. Aux dernières nouvelles, il y a 14 cas avérés en Thaïlande; parmi eux, 5 personnes n’ont pas eu de conséquences importantes et sont rentrées chez elles. Neuf autres reçoivent actuellement un traitement. Avec, DANS TOUS LES CAS, une contraction du virus en Chine (et non pas en Thaïlande).

Mise à jour du 31.01.2020 : selon les infos tombées dans l’après-midi, un chauffeur de taxi de Bangkok – un Thaïlandais donc – aurait contracté le virus sur le sol thaïlandais… Les informations quotidiennes confirment pour l’heure qu’aucun décès n’est encore à déplorer en Thaïlande. La situation a entre-temps évoluée; elle est résumée sur cette page.

Le Département de contrôle des maladie du ministère thaïlandais de la Santé publique tient informée la population à travers son site web (version anglaise) et sa page Facebook.

Vous avez même une carte interactive du royaume indiquant les cas de Covid-19 officiellement détectés.

Soulignons ici que la Thaïlande fait partie des dix pays au monde les mieux préparés face à une épidémie (Statista).

D’un point de vue touristique, les autorités chinoises ont pris des mesures sans précédent en interdisant par exemple les voyages en groupe. Elle ne sont cependant pas exemptes de reproches. En Thaïlande, les conditions d’annulation de la clientèle chinoise se sont assouplies, la force majeure étant invoquée. À titre d’exemple, Agoda permet l’annulation des réservations hôtelières sans frais (et donc à charge des hôteliers thaïlandais). Expedia a suivi peu après.


Quelles sont les recommandations ?

À travers son site des Conseils aux voyageurs, le ministère français des Affaires étrangères recommande à tous les voyageurs se rendant dans les régions infestées :

  • de se laver régulièrement les mains avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage Hydro-alcooliques (démonstration vidéo des plus sympathiques par le personnel de l’hôpital Maharaj ici à Chiang Mai; importance encore rappelée par les volontaires de La Croix-Rouge);
  • de nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces telles que les poignées de porte, les interrupteurs, les rambardes ou les jouets;
  • d’éviter les foules et grands rassemblements, ainsi que tout contact rapproché avec des personnes malades;
  • d’éviter tout contact avec les animaux, en particulier avec les chameaux et les dromadaires, et de ne pas consommer de viande de chameau ou de lait de chamelle (peu de chameaux en Thaïlande, cependant).

Ajoutons encore les recommandations de l’OFSP – Office fédéral de la Santé publique, des recommandations (suisses donc) tout aussi précises :

  • appliquer de bonnes mesures d’hygiène personnelle, notamment se laver régulièrement les mains;
  • éviter les marchés aux poissons ainsi que les marchés avec des animaux vivants ou morts;
  • manger des œufs et de la viande seulement s’ils sont bien cuits;
  • éviter tout contact avec des animaux et leurs excréments;
  • éviter tout contact avec des personnes souffrant de symptômes respiratoires;
  • respecter les conseils et recommandations locales.

D’ailleurs, Les touristes français ayant prévu de visiter prochainement le royaume de Thaïlande ne se font pas trop d’inquiétude – et ils ont bien raison ! En revanche, depuis la mi-mars 2020, le souci s’est tourné vers les vols aériens dont beaucoup sont annulés…

Vous aurez constaté que les autorités sanitaires mondiales ne recommandent pas le port d’un masque de protection aux personnes qui ne souffrent d’aucun symptôme respiratoire. Mais la peur viscérale qui habite l’homme explique que bon nombre de personnes sorte masquées, ici à Chiang Mai comme dans tous les pays où le virus sévit. Le Dr Lalande, médecin francophone exerçant en Thaïlande, se veut rassurant (son interview par Le Petit Journal).

En guise de conclusion, permettez que l’on vous rappelle deux éléments essentiels :

  1. Les coronavirus (CoV) forment une grande famille de virus responsables généralement de rhumes et de syndromes grippaux bénins (ce sont là les autorités sanitaires françaises qui l’affirment, un constat que vous confirmera tout médecin).
  2. Il n’y a pour l’heure que très peu de cas avérés dus à une contamination survenue sur le territoire thaïlandais.

D’ailleurs, sur Konbini News, le Dr Michel Cymes dédramatise la situation et tient discours éclairé et plutôt rassurant sur le coronavirus, un virus qui, entre-temps, a échauffé les esprits dans le monde entier.

Ces informations rassurantes vous permettent dès lors de vous poser d’autres questions liées à vos prochaines vacances : faut-il visiter Chiang Mai lors de votre premier séjour en Thaïlande ? On y répond. Et si vous hésitez encore, voici 6 raisons de visiter Chiang Mai.

Gardez donc la tête froide et profitez de vos vacances au Pays du Sourire, tout masqué soyez-vous 😷


Source de l’image à la une © La Montagne – Google Images
Article composé le 27.01.2020 et mis à jour le 21.03.2020.

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