SIDA en Thaïlande🎗Un survol à l’occasion de sa Journée mondiale

Disparue des radars médiatiques ! Tel est le constat d’une triste épidémie qui sévit depuis des décennies maintenant. En cette année 2020, la pandémie de Covid-19 et ses répercussions ont monopolisé l’attention du monde entier. Éclipsant le SIDA, acronyme francophone du syndrome d’immunodéficience acquise. Et Bouddha sait que la Thaïlande échappe au premier fléau (le Covid-19) mais non pas au second (le SIDA), bien que le royaume fasse partie des bons élèves au niveau mondial en matière de prévention et de soins. C’est dire que la Journée mondiale de lutte contre le SIDA est une piqûre de rappel bienvenue.

On vous en parle brièvement aujourd’hui, en commençant par le message des instances internationales, se focalisant ensuite sur la situation en Thaïlande – avec la présentation d’un centre de recherche à Chiang Mai – et les événements organisés à cette occasion dans la capitale et à Chiang Mai.

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Le SIDA au niveau mondial

La Journée mondiale de lutte contre le SIDA est célébrée de par le monde chaque 1er décembre depuis l’année 1988. Les anglophones parlent de World AIDS Day. Instaurée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle a pour but de sensibiliser tout un chacun à cette pandémie. Il s’agit aussi d’apporter un soutien aux personnes vivant avec le VIH et de rendre hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie à cause de celui-ci.

Cette année 2020, la pandémie de Covid-19, ainsi que les répercussions des pandémies sur les vies et la subsistance des personnes, ont monopolisé l’attention du monde entier. C’est un nouvel exemple illustrant les liens étroits entre la santé et d’autres aspects fondamentaux comme la réduction des inégalités, les droits humains, l’égalité des sexes, la protection sociale et la croissance économique. Le thème de l’édition 2020 de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, « Solidarité mondiale et responsabilité partagée », est né de ce constat. 

« La santé est un droit humain. Pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, il faut que la santé soit une priorité d’investissement de premier plan. En cette Journée mondiale du SIDA, prenons conscience que, pour vaincre la COVID-19 et mettre fin au SIDA, nous devons être solidaires les uns des autres et partager les responsabilités. »

Message du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres

La pandémie du Covid-19 a déjà touché 64 millions de personnes, en tuant près de 1,5 million (chiffres au 01.12.2020). En se basant sur les chiffres de l’année dernière, 38 millions de personnes vivent avec le VIH, dont seulement 25 millions ont accès à la thérapie antirétrovirale. Chaque année, ce sont 1,7 million de personnes qui sont nouvellement infectées par le VIH. Et 690 000 humains par an décèdent de maladies liées au SIDA. Notons que les personnes dont l’immunité est diminuée sont les premières victimes du Covid-19. N’hésitez pas à prendre connaissance de quelques autres faits et chiffres.

« Pourquoi on ne parle plus du SIDA ? »
La réponse dans ce podcast de la RTS

D’autres ressources sont disponibles en lien avec cette Journée mondiale auprès des principales instances internationales luttant contre le SIDA :

Et comme vous êtes nombreux à nous lire sur d’autres continents que celui asiatique, voici les ressources disponibles dans votre pays francophone respectif :

En plus de moult fondations (nous en parlons ci-dessous), beaucoup d’entreprises dans le monde s’investissent à l’image d’Apple qui lance régulièrement des produits (RED), contribuant ainsi à la lutte contre le SIDA, ceci depuis 14 ans maintenant. Vous pouvez d’ailleurs les acquérir sur Amazon


Situation en Thaïlande

Le premier cas de SIDA (importé) en Thaïlande date de l’année 1984. Il s’agissait d’un jeune Thaïlandais revenant d’un séjour estudiantin aux États-Unis. Dès 1988, l’infection par le VIH s’est propagée de façon explosive par vagues successives dans un groupe à risque après l’autre.

Selon les chiffres officiels d’ONU SIDA, la Thaïlande compte actuellement presque un demi-million de personnes porteuses du VIH (virus de l’immunodéficience humaine, HIV en anglais). 470 000 personnes pour être précis, dont 210 000 femmes. Un chiffre qui diminue puisqu’il frôlait les 800 000 en 1998. Chaque année, ce sont plus de 5 000 personnes qui sont infectées, adultes comme enfants. Là aussi, un chiffre qui, heureusement, est en continuelle baisse (au début des années 1990, on dénombrait 150 000 infections par année !). Une pandémie qui tue 14 000 personnes chaque année. Le royaume compte quelque 230 000 orphelins du SIDA.

Messages de prévention diffusés par les ONG internationales © AHF Thailand

Grâce à une importante couverture des femmes enceintes recevant un traitement adéquat (95 %), l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant est presque atteinte, avec un taux de transmission verticale finale inférieur à 2 % (ceci en partie grâce à un centre de recherche établi à Chiang Mai; on vous le présente ci-dessous).

Travailleurs du sexe. Sur un nombre total estimé à 43 000 personnes, alors que 83 % d’entre elles utilisent le préservatif, elles sont 66 % à s’être soumise à un dépistage du VIH, connaissant ainsi leur statut sérologique. Un peu moins de 10 % d’entre elles bénéficient d’une thérapie antirétrovirale. Autre maladie contagieuse, la syphilis touche plus de 3 % de ces personnes à risque.

Autre population à risque, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes sont estimés à plus de 500 000 personnes, avec une prévalence du VIH de près de 12 % malgré un taux d’usage du préservatif supérieur à 82 %. Autres populations touchées par le SIDA : 42 000 personnes s’injectant de la drogue (où la prévalence du VIH est supérieure à 20 % malgré une pratique d’injection sûre pour 95 % d’entre elles), 370 000 prisonniers et 62 800 personnes transgenres.

Stigmatisation et discrimination. Ils sont encore 23 % à répondre négativement à la question « Achèteriez-vous des légumes frais à un commerçant ou à un vendeur si vous saviez que cette personne est séropositive ? ». 23 % en trop ! Et presque 8 % des Thaïlandais disent non à la question « Pensez-vous que les enfants vivant avec le VIH devraient pouvoir fréquenter l’école avec des enfants séronégatifs ? ».

Information et éducation. L’ONG anglaise Avert, fournissant des informations précises et fiables sur le VIH et la santé sexuelle dans le monde entier, dresse un tableau exhaustif du SIDA en Thaïlande, en rappelant les programmes de prévention du VIH engagés par les autorités du pays.

Pour prendre un peu plus conscience de la réalité au quotidien des personnes porteuses du VIH au Pays du Sourire, ONU SIDA nous offre plusieurs reportages en français.

L’autorité en la matière est bien entendu le ministère de la Santé publique (MOPH) que vous retrouvez tant sur le web que sur Facebook. C’est lui qui gère la puissante Fondation thaïlandaise de promotion de la santé, symbolisée par trois lettres thaï, devenues son logo : สสส Thai Health. Vous avez sans nul doute déjà vu une de ses campagnes, par exemple contre le tabac. Présente sur le terrain, la fondation est active tant sur Facebook que sur le web (où elle alimente également un site en langue anglaise, quelque peu bridé).

Impossible ici de ne pas parler de la Société de la Croix-Rouge thaïlandaise (สภากาชาดไทย en thaï), une organisation humanitaire majeure en Thaïlande (site web et page Facebook). Fondée en 1893 sous patronage royal, elle fournit des services dans le cadre du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. C’est notamment elle qui gère les dons du sang dans tout le pays.

En matière de SIDA, elle a créé un centre de recherche, le Thai Red Cross AIDS Research Centre. En tant que leader dans la recherche et l’innovation en matière de prévention du VIH, le centre plaide en faveur des changements de politique de santé pour tous. Soutenue notamment par USAID, le centre, actif depuis 1989, s’est donné comme mission de mener des recherches et des innovations concernant la prévention du VIH, de renforcer la capacité des agents de santé communautaires et favoriser le partenariat avec d’autres entités du secteur de la santé, d’être un centre d’éducation et de recherche sur le VIH de référence et enfin de promouvoir et préconiser un changement de politique fondé sur des données probantes. Le centre dispose d’un site web.

Des fondations thaïlandaises sont elles aussi actives dans le domaine. Ainsi de AIDS Access qui vient en aide aux personnes infectées du VIH, aux personnes atteintes du SIDA et à toute personne désirant obtenir de l’aide ou des informations. Elle gère notamment un site web, une page Facebook et aussi une hotline de conseil sur le SIDA (qui vise également les femmes enceintes); le no est le 1663. Évidemment, tout est en thaï.

Il existe également un Réseau de personnes vivant avec le VIH/SIDA en Thaïlande. Organisé sous la forme d’une ONG appelée Thai Plus (TNPplus ou encore TNP+), il anime tant un site web qu’une page Facebook, toujours en thaï obvie.

Beaucoup d’ONG internationales œuvrent dans le domaine du SIDA. À l’exemple de la fondation AIDS Healthcare (AHF), une ONG américaine qui fournit mondialement une médecine de pointe et défend les intérêts des personnes infectées par le VIH. En Thaïlande, travaillant avec beaucoup de partenaires clés locaux, son impact – résumé ici en anglais – n’est pas négligeable. La devise de cette année – AIDS, the other pandemic – est plutôt bien trouvée. Les personnes maîtrisant le thaï peuvent consulter son site web et sa page Facebook.

Signalons enfin la Coalition internationale de préparation au traitement (dont l’acronyme anglophone est ITPC; site web en français et page Facebook) qui est un réseau mondial né en Afrique du Sud constitué de militants communautaires vivant avec le VIH et de leurs défenseurs. Ils œuvrent ensemble pour l’accès universel au traitement du VIH et des comorbidités qui y sont associées (hépatites virales, tuberculose, etc.). Avec sa campagne Make Medicines Affordable (MMA, soit Rendre les médicaments abordables), le réseau rappelle que des millions de personnes meurent inutilement chaque année parce que des médicaments vitaux sont trop chers. Les tactiques employées par de nombreuses sociétés pharmaceutiques visent à prolonger les monopoles et à maintenir les médicaments à un prix élevé. MMA estime que chaque personne a le droit d’accéder au traitement dont elle a besoin. MMA s’efforce ainsi de faire baisser le prix des médicaments contre le VIH, la tuberculose, l’hépatite C et les éventuels médicaments Covid-19, en particulier dans les pays à revenu intermédiaire (PRI) tels que la Thaïlande. Prenez donc connaissance, en anglais, des actions menées en Thaïlande.

Dans le cadre de sa campagne « Des fondations pour la vie et l’amour », l’UNESCO nous offre un court reportage d’une famille thaïlandaise qui parle de son expérience d’éducation complète à la sexualité (ECS). Vous pouvez participer à travers le hashtag #CSEandMe. Mais avant, en route pour la Thaïlande :

Le centre de recherche PHPT, fruit d’une collaboration internationale2

L’UMI 174-PHPT est une unité de collaboration entre la faculté de Sciences Médicales Associées de l’Université de Chiang Mai (CMU) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en France. Par PHPT on entend le Program for HIV Prevention and Treatment. Le centre implique un grand réseau de scientifiques, d’universitaires, de décideurs politiques en matière de santé publique et de cliniciens affiliés aux institutions gouvernementales et universitaires en Thaïlande et dans le monde entier. Initié en 1996 à Chiang Mai, qui à ce moment-là était l’épicentre de l’épidémie de VIH en Thaïlande, son objectif global était d’aider à améliorer la prévention et le traitement du VIH dans la cellule familiale à travers de la recherche clinique en se concentrant principalement sur la prévention de la transmission mère-enfant.

Avec l’amélioration de la situation du VIH/SIDA en Thaïlande et l’importance relative des autres problèmes de santé, le PHPT prend de base les expériences antérieures pour développer des études de recherche sur  des maladies infectieuses considérées comme problème majeur de santé publique en Asie du Sud-Est, notamment l’hépatite B et infection par le virus du Papillome Humain, tous deux associés à des cancers. Le groupe de recherche clinique PHPT en Thaïlande comprend un réseau de plus de 50 hôpitaux publics.

Le centre de coordination à Chiang Mai est responsable de l’élaboration des protocoles, la formation, le suivi des activités sur site, le traitement et l’analyse de données, la logistique, la distribution de médicaments et l’administration. Un laboratoire de virologie et pharmacologie central, lié à la faculté de Sciences Médicales Associées à l’Université de Chiang Mai, soutient ces activités de recherche clinique et mène des études de recherche en laboratoire.

Le PHPT fournit également des activités de soutien et de formation aux professionnels de la santé et à de nombreux étudiants locaux et internationaux.

C’est donc là le fruit d’une heureuse collaboration internationale, avec un important soutien de la France. Vous en saurez plus en consultant le site web de l’unité PHPT.

Et puisque nous sommes à Chiang Mai, si vous vous intéressez à ce que peut produire un tel centre, ou si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet du SIDA chez les jeunes Thaïlïandais, vous lirez alors avec beaucoup d’intérêt le projet TEEWA en Thaïlande, une enquête auprès d’adolescents nés avec le VIH.

Rétrospectivement, il est éclairant de lire la contribution de Sébastien Roux : La menace touristique – La Thaïlande face à « l’importation » du SIDA. En voici le résumé introductif :

À partir du milieu des années 1980, la Thaïlande a dû faire face à l’explosion du nombre de contaminations au VIH/SIDA, perçue à l’origine comme une « maladie blanche », un fléau occidental. Les prostituées travaillant au contact de touristes étrangers ont rapidement été désignées comme les responsables de l’introduction et de la diffusion du virus dans le pays. Et le tourisme, longtemps encensé pour ses vertus développementalistes, est soudainement apparu comme une menace pour la survie même du corps social. Les projets répressifs se sont multipliés (tests sanguins pour les touristes, sidatorium pour les prostituées, etc.), témoignant de la fébrilité et du sentiment d’urgence qui se sont emparés des autorités politiques et administratives. La mise en place de la réponse politico-sanitaire du gouvernement apparaît comme un moment singulier où les autorités politiques hésitent entre projets coercitifs, attentisme et libéralisme contraint. En revenant sur la chronologie de la réponse thaïlandaise, l’article montre comment l’industrie touristique, au cœur des problématiques de mobilités et de contrôle des frontières, a pu faire l’objet d’enjeux politiques particulièrement sensibles.
Lisez la suite en cliquant ici.

La menace touristique – La Thaïlande face à « l’importation » du SIDA, par Sébastien Roux

Événements à Bangkok et Pattaya

Dans la capitale, les autorités thaïlandaises marquent bien entendu la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. Ainsi, le Premier ministre Prayut Chan-o-cha a visité une exposition mise sur pied par le Centre de recherche sur le SIDA de la Société thaïlandaise de la Croix-Rouge.

Le Premier ministre a accepté un ruban rouge symbolisant cette Journée mondiale et s’est joint à la célébration dont le thème cette année était « Marcher ensemble – Coexister sans stigmatisation ». Les agences étatiques concernées se doivent de soutenir les personnes atteintes du VIH.

Ainsi, le ministère du Travail a demandé aux entreprises de cesser de soumettre les demandeurs d’emploi aux tests du VIH/SIDA dans le cadre de sa campagne visant à mettre fin aux pratiques discriminatoires sur le lieu de travail. Apinya Sujittanan, directeur général du ministère de la protection et du bien-être au Travail (DLPW), a déclaré que, grâce aux progrès de la médecine, les employés atteints du VIH/SIDA peuvent travailler aux côtés de leurs collègues en bonne santé sans aucun problème.

Le Premier ministre a demandé à la société thaïlandaise de comprendre qu’il ne doit pas y avoir de stigmatisation liée à l’infection par le virus tout en rappelant que la Thaïlande a connu un succès considérable dans le traitement et la prévention de la propagation du VIH. Sur ce point, on vous renvoie à notre article sur l’introduction de la médecine moderne en Thaïlande.

SIDA en thaï
En thaï, le SIDA se traduit par le terme เอดส์ (prononcé et, correspondant à la prononciation thaïlandaise du terme anglophone AIDS). Ainsi la Journée mondiale du SIDA se dit วันเอดส์โลก, soit วัน (wan, journée), เอดส์ (et) et โลก (lok, monde). Avoir ou contracter le SIDA se dira ติดเอดส์ (tit et) et pour parler du « virus du SIDA »1, les Thaïlandais disent เชื้อเอดส์ (chuea et), เชื้อ (chuea) pouvant signifier autant un virus qu’une bactérie, un microbe, une levure ou encore un germe. Quant aux préservatifs, en langue soutenue, ils sont appelés ถุงยางอนามัย (thung yang anamai), plus communément ถุงยาง (thung yang). L’on dira donc ใช้ถุงยาง (chai thung yang) pour dire utiliser un préservatif.

Pattaya est plus triste que jamais. Station balnéaire qui accueillait les visiteurs par millions, la fermeture des frontières a précipité sa chute. Ainsi, la traditionnelle commémoration annuelle de la Journée mondiale du SIDA, qui voyait la ville s’animer au rythme d’un sympathique défilé, a été éclipsée par une autre maladie mortelle, le Covid-19 ! Pattaya Mail nous apprend que la parade a été annulée cette année, les organisations y œuvrant ont simplement tenu quelques stands dans un marché.

Le hashtag thaï #วันเอดส์โลก vous emmènera vers bien d’autres informations et événements organisés dans le royaume de Thaïlande en lien avec cette Journée, tant sur Facebook que sur Twitter.


Événements à Chiang Mai

Chiang Mai marque également l’événement avec, entre autres manifestations, une célébration qui a généralement lieu au centre commercial CentralPlaza Chiangmai Airport. C’est le cas encore cette année 2020, le 1er décembre donc, l’événement étant nommé One man One woman, dans le cadre de la campagne Walk Together (qui est la reprise du thème de cette année en Thaïlande : « Marcher ensemble – Coexister sans stigmatisation »).

Il inclut une cérémonie d’ouverture avec une danse haute en couleur car effectuée par la communauté transgenre, des discours et autres discussions, de même qu’une animation avec des récompenses à la clef. En plus de faire l’objet d’un album-photo et comme l’année dernière, le tout a été diffusé en direct sur Facebook. C’est toujours la bonne humeur quand les katoye prennent pas au spectacle.

Le tout est organisé par la fondation Mplus Thailand, un organisme qui vient en aide à la communauté LGBT+, et que l’on retrouve tant sur le web que sur Facebook.

La communauté qui regroupe les personnes transgenres est fort active; elle organise par exemple ses propres concours de beauté à l’image de Miss International Queen. Rappelons ici que la Rose du Nord a déjà organisé plusieurs Gay Prides dont une, naguère, a marqué fortement les esprits…

On met fin à notre article en évoquant deux autres célébrations en lien avec le SIDA. En premier lieu et parce que le SIDA continue de faire des victimes, qu’elles soient directes, à travers les contaminations, ou indirectes, comme les orphelins du SIDA, la Journée mondiale des orphelins du SIDA, un événement organisé tous les 7 mai par l’association François-Xavier Bagnoud (FXB). Une Journée qui a pour but de sensibiliser le public et les gouvernements à la détresse des orphelins du SIDA.

Et ensuite la Journée internationale du Préservatif (en anglais : International Condom Day). Elle est judicieusement célébrée le 13 février, soit le jour précédent la Saint-Valentin. Et en matière de préservatif en Thaïlande, il y a de quoi vous donner quelques intéressantes informations ! Peut-être le ferons-nous un jour…

On espère que le but sera atteint 🙏

#WorldAIDSDay #AIDS #JournéeMondialeSIDA #SIDA #Thaïlande #ChiangMai


1 VIH (HIV en anglais) et SIDA ne sont pas synonymes ! Comme on l’a vu plus haut, le VIH est un virus, le virus de l’immunodéficience humaine. Et ce virus peut amener à une maladie, le SIDA, le syndrome d’immunodéficience acquise.
2 Extrait du site web du centre de recherche PHPT; il y a près de 6 ans maintenant, nous avons eu l’occasion de côtoyer une jeune médecin français qui y travaillait.

Source rédactionnelle, en plus de celles figurant en lien dans l’article : PM helps promote World AIDS Day, Thai silk festival, un communiqué de NNT – National News Bureau of Thailand
Source de l’image à la une © Facebook – HomePro Max มุกดาหาร
Article composé le 02.12.2020 et modifié le 03.12.2020

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